I. Dawson City (Alone)

Section assez longue comme ça. Merci de poursuivre avec la section J.

35. Dawson vu de la rive ouest. Remarquez la confluence de la rivière Klondike (brune sale), devant, qui se jette dans le fleuve Yukon (brun pas propre) arrivant de la droite. La résultante (absente de la photo) est “brun dégueux”.

34. Près du camping, sur la rive ouest du fleuve Yukon, se trouve un cimetière … de bateaux à aubes. Lors de mon premier séjour, je pouvais identifier (et me promener sur) sept carcasses de ces, autrefois, belles machines. Qu’en est-il quelque trente ans plus tard ? Pour l’instant je n’en sais rien. Pour s’y rendre il y a un ruisseau un peu trop large et profond à traverser. Il a plu aujourd’hui. Peut-être le débit se calmera t’il dans les prochains jours ? À suivre. (Photo : Le fleuve avec Dawson en arrière plan).

33. Dans cette maison du 914 2ième avenue, Mathilde “Ruby” Scott a tenu maison close de 1935 à 1961 (!!!) sous l’œil tolérant des autorités.

32. En été, les hommes gardaient la barbe longue. Afin de se protéger des moustiques. De toute façon, ils travaillaient. N’avaient pas le temps de prendre soin d’eux. Alors que l’hiver, la prospection étant impossible (à cause du gel), ils se rasaient de près pour être plus chic au saloon.

Cependant, la non désinfection des rasoirs et ciseaux provoqua une urticante épidémie de poux et de maladies de peau.

31. Le gros du party est fini. À Dawson, après la folie de 1898, la fièvre de l’or s’est calmée. De 30 000 âmes, la ville a décliné à 3 000 en 1906. Notamment du fait de la découverte d’or en Alaska qui provoqua l’exode de ceux qui n’avait pas prospéré à Dawson.

30. Bon bin, vais me stationner ailleurs (lire l’affichette sous l’adresse).

29. Ma réserve de Gary Larson sur les ours est épuisée. Voici l’ultime 😢.

28. Retour sur mon interaction avec une grizzly (réf.: Alaska no 24). Dans les archives familiales, Neveu vient de retrouver les deux seules photos que j’ai prises (étant donné que c’était un 35 mm reflex, ma caméra a eu la bonne idée de faire un bruit d’enfer genre “Ziiii tchick goudou goudou pwitt bong”; j’avais beau m’être éloigné, j’ai préféré ne pas pousser ma luck avec une troisième pose 🤐).

27. Non non. Je n’ai pas oublié. Vos ours du jour.

26. Le Dawson Fire Department tient un petit musée avec deux trois éléments que je mettrais bien dans mon salon 🤪. Par exemple, ce Clapp and Jones Fire Steam Pumper 1897 (Restoré depuis mon passage en ’96). (Note à moi-même : Penser à agrandir mon salon)

25. Le Dawson City Museum comporte une annexe abritant des locomotives … malheureusement fermée pour cause de bris au toit. J’ai pris cette photo par une fenêtre. Fait que … gueu quand même !

24. Bain (le luxe c’est le luxe).

23. L’ancienne salle du Conseil (Dawson était la capitale du Yukon jusqu’à son transfert à Whitehorse en 1953). C’est de nos jours le siège de la cour.

22. L’hoochinoo, l’eau-de-vie de la rue, était à base de houblon et de levain. Pour lui donner de la saveur, tout était bon, autant la mélasse qu’une bonne paire de bas 😵‍💫 (véridique; lu au musée).

21. Kathleen Rockwell, dite Klondike Kate, était la danseuse étoile du théâtre Grand Palace. Elle engrangeait 750 $ de pourboire … par soir (!!!).

20. 4 juillet 1899. Une ville un peu plus animé qu’aujourd’hui. Tout comme le 1er juillet, le 4 était célébré avec faste car une bonne part des prospecteurs étaient américains.

19. Lire l’affichage. Il y a un poteau comme cela sur chaque rive.

18. À la recherche d’un beau projet de rénovation ? Le Yukon Rose vous attend. Pour débrouillards seulement.

17. Deux auteurs célèbres ont séjourné à (et écrit sur) Dawson : L’écrivain Jack London et le poète Robert Service. (Photos : Les luxueuses cabanes de l’un et de l’autre).

16. Des témoins de la fonte du pergélisol.

15. L’association touristique locale tente de préserver, sans nécessairement les rénover, certains bâtiments témoins de la belle époque. Époque lors de laquelle Dawson était surnommé la « Paris du Nord ».

14. C’est quoi l’idée de se réveiller à 4h30 du matin alors que tout est fermé ? (Bof veut un café 🥴).

Le Sourtoe Cocktail du Downtown Hotel (à droite sur la photo). Vous recevrez un certificat si vous buvez ce whisky dans lequel trempe … un orteil humain 🤢 ! 90,000 ont relevé le défi depuis cinquante ans. Et sept ont carrément volé … ou avalé (?!?) le dit « ingrédient ». Nul ne sait comment il est remplacé (🫣).

13. Drague no 4. Au début de la ruée (1898), la prospection était artisanale; à la bâtée (l’espèce d’écuelle utilisée pour séparer l’or des autres cailloux). Mais rapidement l’industrialisation s’est mise en place par l’entremise d’immenses dragues. En 1912, treize dragues opéraient dans le Klondike. La no 4 a été restaurée par Parc Canada. Les autres sont en ruines dans les parages. J’en avais aventureusement exploré une il y a 27 ans. La no 4 a œuvré de 1912 à 1959 et a extrait 300,000 onces d’or des 65,000,000 de verges cubes de gravier traité. Ses huit étages en font … le plus haut bâtiment de Dawson.

12. Le nom vient d’un mot de la langue hän, Tr’ondëk, désignant le marteau qui servait à fixer les filets à saumons. Trompé par la prononciation, les prospecteurs l’on écrit Klondike qui désigne à la fois une rivière, une région et la ruée vers l’or de l’époque. (Photo : Dawson vu du Midnight Dome).

11. L’hôtel Westminster. Pourquoi rose ? Parce que, dans les années 1950, le propriétaire était dû pour une bonne couche de peinture. Il a alors mélangé tous ces restants. Qui ont donné rose.

10. Le Diamond Tooth Gerties est nommé ainsi en hommage à Gertie Lovejoy (un nom de scène ?), reine de la danse à l’époque de la ruée vers l’or.

9. Juste avant la route, vous apercevez des monticules de roches. La région de Dawson en est couverte. Ce sont les rejets de pierres laissées par les immenses dragues (j’en reparlerai) chercheuses d’or. Par l’avant, des pelles grugeaient la roche. Celle-ci était triée pour en extraire l’or. Puis les cailloux sans valeurs étaient rejetés en arrière. La drague se déplaçant latéralement, elle formait ces dunes de pierres (des taillings).

8. Vous étiez dû. Et moi aussi.

7. Dans les campings de territoire du Yukon, les bûches sont fournies. Sauf que ça prend deux choses : Une hache et des muscles. J’ai une des deux 🥴.

6. 🙁 Le Klondike Spirit n’est pas en opération cette année. Ils sont en train de remodeler son quai et celui du traversier.

5. Heure de pointe du samedi soir. J’ai attendu 1h20 pour embarquer sur le petit traversier sur le fleuve Yukon (la ville est sur la rive est alors que le camping est du côté ouest).

4. Six jours de ça. Devrais survivre 😀.

3. C’est ici que j’ai dormi, seul (voir numéro 2), après ma soirée avec les jumelles.

2. Le Diamond Tooth Gertie’s Gambling Hall c’est : des machines à sous et des danseuses de French Cancan et, comment dire, là que j’en ai virai toute une dans le temps. Tel un chercheur d’or qui sort de son claim, après deux semaines dans la toundra, un gars a le goût de se détendre. J’ai commencé par boire de la bière. J’ai regardé le show de French Cancan (tout en remarquant les deux danseuses jumelles). J’ai bu de la bière. À coup de 25 cents, j’ai mis trois piastres dans une machine à sous. J’ai bu de la bière. La machine s’est mise à sonner en allumant des lumières à qui mieux mieux. Puis elle a craché des 25 cents. Les deux jumelles sont arrivées avec des boquettes pour ramasser le tout. J’avais gagné 325 dollars (1,300 x 25 sous). J’ai bu de la bière avec les jumelles. Il y a eu un deuxième set de French Cancan. Me suis ensuite levé pour partir. Les jumelles m’ont embrassé sur les joues. Puis j’ai titubé jusqu’à ma chambre, seul, en me disant : C’est tout ?

1. Dawson City. Le clou du périple. Ville magnifique qui a gardé le cachet de sa création en 1897; au moment du Klondike (la ruée vers l’or). Se promener dans ses rues, c’est comme se promener dans un album de Lucky Luke. Trottoirs en bois, employés de Parcs Canada en costumes d’époque, danseuses de French Cancan au casino. C’est tellement « historique », qu’une partie de la ville est gérée par Parc Canada.